«UNE approche analytique sera désormais appliquée au secteur primaire marocain». C’est l’idée maîtresse qui ressort des déclarations à L’Economiste du nouveau ministre de l’Agriculture et de la Pêche. Il s’agit d’abord de baliser le terrain et de réformer ensuite. Dans l’immédiat pour l’activité agricole, un peu plus tard pour la filière des produits de la mer. Mais le tout selon une démarche participative. La politique à définir pour les deux secteurs «sera menée en étroite concertation avec les parties prenantes», tient à souligner Aziz Akhannouch. Désormais, le département jouera un rôle fédérateur autour d’un objectif commun. C’est que l’élan de développement que connaît le pays devra compter avec ces deux secteurs, certes sensibles, néanmoins aux potentialités réelles de croissance. Et au demeurant, en mutation profonde à l’international. D’où l’impérieuse nécessité de les accompagner pour leur assurer une place dans un monde où le libre-échange et la compétitivité sont devenus les seuls mots d’ordre. Le comment? Aziz Akhannouch le résume en deux phrases: dresser d’abord un diagnostic réaliste des forces et des faiblesses. Définir ensuite une politique qui ciblera en priorité les dysfonctionnements et les principales entraves. En clair, il s’agit de transposer au secteur primaire les techniques du management appliquées à l’industrie et services. C’est faisable dès lors que les fonds s’avèrent mobilisables. Et c’est le cas. Ils existent depuis belle lurette pour la pêche, dans les comptes de l’Office national de la pêche tout comme au niveau de l’accord avec l’Union européenne. Pour l’agriculture, une enveloppe de 25 millions de DH vient d’être spécialement dédiée à l’étude sectorielle. Preuve que la volonté d’aller de l’avant l’emporte désormais sur le discours. Et pour cause! Les enjeux sont de taille et leur traitement ne peut plus être différé. L’approche? Agir sur les grandes entraves à l’investissement et à une meilleure valorisation de la ressource hydrique. La complexité et la multiplicité des régimes fonciers, l’exiguïté de l’exploitation, l’insuffisance du financement et le déficit de l’encadrement. Voici, entres autres, les grands chantiers à ouvrir pour le secteur agricole. Le tout selon une vision privilégiant la région, son potentiel et ses spécificités. Dans la perspective d’une meilleure intégration des acteurs et des filières agricoles et agro-industrielles au Maroc. Seulement, peut-on se prévaloir d’une carte des potentialités agricoles? A elle seule, la problématique nécessiterait une grande étude. Mais pour la pêche les problèmes tout comme les solutions sont identifiés. Ce sont les cadres de partenariat qu’il faut mettre en place moyennant l’adhésion unanime des intervenants dans les divers segments. Surtout que l’essentiel tient à l’application de la législation en vigueur en matière des règles et des normes de pêche, mais aussi dans le domaine des transactions commerciales. L’objectif, une valorisation optimale de la ressource. Au demeurant épuisable.
Source : Leconomiste
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